Que le Simulacre de Disorder On the Ground soit !
La chasse à la gallinette n’était pas ouverte finalement, nous avons opté pour essayer notre event prévu dans une quinzaine de jours.
Une dizaine d’âmes affutées, un satellite éteint pour éviter les indiscrétions, deux équipes prêtes à faire cracher les canons des armes en tout genre.
Direction la belle à la terre orangée, histoire de se trouver un petit coin bien adapté pour livrer bataille.
Les moteurs encore chauds de nos vaisseaux en train de se vider de leurs vigueurs. Comme des colosses silencieux, admirant le spectacle des fourmis s’affairant vers l’autodestruction. Sans cet élan, qui aurait pu construire les statues en question ?
Le vaillant Carrack servira de terrain de jeu tandis que les deux ambulances armées s’occuperont de soigner les blessés lors de l’affrontement.
Une des équipes s’installe à la défense, préparant avec soin les éventualités. Même s’ils sont sous-armés pour cette fois, ils ne vont pas se laisser faire. On remonte la barre d’arrêt pour se profiler derrière. Des acolytes se positionnent dehors pour les prendre à revers. Avec de la chance, l’un d’entre eux se prendra une balle en sortant pour ouvrir la rampe.
En face on opte pour sortir un Ursa. Solide, blindé, muni d’un bouclier et sans compter sa tourelle prête à vomir ses lasers. Le Rover sera soutenu par des troupes au sol lors de la progression vers le Carrack.
Manque plus qu’à attendre le départ. L’attente dans le silence qui précède l’action est insoutenable et tout guerrier connaît bien ce moment. Comme suspendu dans le temps, jusqu’au point de non-retour. Là où tout commence…
Le terrain fut propice à ce qui s’ensuivit, le débat violent qui arriva fit s’échanger des questions et des réponses à coup de munitions perforantes et d’explosions non verbales.
Les participants n’eurent pas le temps de reprendre leur souffle que cela repartit de plus belle. Les attaquants devinrent les défenseurs et réciproquement.
Le chaos organisé laissa une trace dans le cœur de chacun. Pour une simulation le résultat était à son comble. Bientôt nous retournerons sur le champ de sang et d’os …
Ne manquait plus qu’aller contempler la nature sauvage dans son état. Paradoxe de la chose quand on sait que Microtech n’est pas si naturelle que cela.