Nous y voilà. L’Invictus s’est fait attendre. La semaine du Free Fly ayant ouvert ses portes, l’afflux de population a saturé les serveurs Amazon. Qu’à cela ne tienne, rien ne peut nous vaincre !
Une petite visite guidée s’impose comme pour une vraie convention. On monte dans le bus volant à Arcorp et on se laisse porter vers le lieu qui promulgue la gloire de l’UEE et de ses héros. Enfin, c’est comme ça qu’on nous le présente.
À peine le premier tunnel franchit que l’on aperçoit le Convention Center. De part et d’autre, des statues en uniformes en holo pour vous accueillir. Le martial est bien là, il n’y pas de doute.
Maintenant il faut aller chercher les tickets. Steel essaye de débrider le vendeur histoire de voir si le bourrage de crâne est omniprésent à toutes les strates. Notre Grognon national n’étant pas au mieux de sa forme , nous passerons sur les détails de la conversation.
Une fois le rituel du ticket passé, un mur nous narre l’histoire de l’Invictus , l’incontournable Ère Messer, ainsi qu’une petite intro à l’escadron 999 , intéressante à lire. En vient ensuite le passage. Oui je vais l’appeler comme ça: le « passage ». Le ton prend des allures de patriotisme très poussé avec musique haute et élan épique de solidarité humaine , d’union et de puissance.
Je vous laisse admirer. On se sent investi d’une mission là-dedans, d’ailleurs les bureaux du recrutement ne sont pas là par hasard.
Départ vers les ascenseurs pour l’exposition Aegis cette fois. Les jours se succèdent et les constructeurs aussi. Aujourd’hui cela tombe sur un des constructeurs aux multiples, très multiples vaisseaux. Aegis a eu du plomb dans l’aile à cause de son implication pendant l’époque Messer , ils se sont bien rattrapé grâce à la dématérialisation de son matériel. La vente dans le privé de bon matos ça aide.
Du majestueux Éclipse furtif (chut) , à la corvette Hammerhead de patrouille , sans parler des Sabres , des Vanguards , ou encore des Avengers polyvalents. Il y en a pour tous les goûts en matière de défense et de protection. Même si cela fait toujours plaisir de revoir ces jolis engins , les vraies nouveautés sont les salons latéraux. Des tables holographiques représentant des bâtiments qui ne sont pas encore sortie d’usines. Seulement en concept ou en cours de développement. Ici nous retrouvons le Nautilus , un poseur de mines. Ainsi que le Redeemer. Nous notons sa transformation en gunship bien présente par tous les canons ajoutés sur la proue et ses tourelles.
Nous n’allions pas rester ici sur le plancher des vaches, enfin sur les grattes ciels. Bref direction le spaceport. On décolle dans un Retaliator de location et hop on monte un peu plus haut vers la station d’arrimage du Javelin.
Ce dernier est escorté par des F8 de l’escadron 999. Nous avons pu nous approcher un peu mais pas plus que ça et nous avons terminé notre sortie par le feu d’artifice quotidien de l’Invictus au-dessus du vaisseau capital.
L’UEE a mis les petits plats dans les grands. On est obligé de penser à la propagande omniprésente d’un système redondant de notre évolution stagnante. Même si c’est vrai que cette démonstration évoque un élan d’appartenance à un groupe et qu’il est simple par la suite de manipuler les objectifs de fonds. Mais sur la forme il faut bien avouer que cela peut donner envie de s’y fondre.